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Une formation à l’espagnol pour réchauffer l’ambiance

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3 photos, 3 situations qui illustrent l’étendue de la culture espagnole, dans des situations professionnelles et personnelles. Pour enfin construire de vrais châteaux en Espagne !

En 2002, le film de promotion ultime du programme européen Erasmus d’échange d’étudiants sort sur les écrans : L’Auberge Espagnole. Depuis, d’innombrables étudiants se sont rués dans les universités de Barcelone en espérant revenir avec de nouveaux amis et des souvenirs indélébiles.

Je finis mes études, j’ai trouvé le cours de sociologie idéal… mais je ne vais pas à Barcelone ! Car j’ai vraiment regardé L’Auberge Espagnole et je sais donc qu’en Catalogne, l’enseignement se déroule en catalan. Non, je vais à Salamanca, l’une des plus anciennes universités européennes, quasiment inconnue des touristes. Plus belle, moins chère. Et très sérieuse, puisque je dois passer un examen d’espagnol avant de pouvoir finaliser mon inscription.

Grâce à Fitec, mon billet de train pour Salamanca est réservé !

Imaginez commencer une nouvelle vie dans un nouveau pays, et ce, à 50 ans ! C’est pourtant ce qui m’est arrivé il y a un an, lorsque mon cher et tendre a accepté un super poste à Madrid. Je travaille en auto-entreprise et peux donc le suivre facilement. Tous nos amis nous ont juré qu’ils viendraient régulièrement manger des tapas avec nous. Ce qui est vrai, pendant les mois où il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, c’est-à-dire lors de ponts de mai.

Il est vrai aussi que l’entreprise qui emploie mon mari m’offre des cours d’espagnol, dans une classe avec toutes les autres épouses expatriées. L’ambiance est terriblement snob et les épouses de directeurs généraux ne parlent qu’aux autres épouses de directeurs généraux.

Pour enfin faire de vrais progrès et rencontrer d’authentiques Madrilènes, je me suis inscrite à des cours d’espagnol à distance et profite de ce contact avec la France pour raconter mes aventures d’expat’, mais en espagnol !

Le héros de ma jeunesse ? Le Che, alias Che Guevara, bien entendu. Un jour, un ami qui me connaît bien me conseille de regarder le film « Diarios de Monocicleta » (« Carnets de Voyage » en français). Ce film raconte la longue traversée des pays de l’Amérique du Sud par le Che, sur une vieille moto. Mon coup de foudre est immédiat. Quels paysages !

Je convaincs un ami, nous savons où louer une bonne moto sur ce continent lointain. Le seul problème, c’est que mon espagnol est très moyen, et utiliser Google Trad au milieu de nulle part n’est pas rassurant.

Avec l’aide de Fitec, je mange, discute et rêve même en espagnol… et entre autres du Che, bien sûr.

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